Dans l'astrologie moderne, il y a un tabou.
Le premier était l'astrologie horaire évoqué hier.
Aujourd'hui, on va discourir sur l'inégalité des existences.
Quitte ce billet astrologique si la chose déplaît à ton esprit...
Car même si je ne parlerai que de bon sens, les esprits moralisateurs tiennent la barre pour s'offusquer des réalités qu'eux seuls ignorent.
Voici ce que les modernes prétendent :
"Il n'y a pas de thème difficile. Il n'y a que des enjeux à surmonter"
Les Anciens, dont je me fais le porte-parole, rétorquent :
"Il est des existences dont certains domaines sont favorisés et d'autres non".
Quelques exemples évidents étayeront ces propos.
Premièrement, dire qu'il n'est point d'existence difficile est une ineptie.
Chacun en conviendra aisément.
Allez dire à cette mère que son fils ou elle-même n'a pas eu une existence difficile... (active les images si tu ne vois rien)
Le natif est né durant la période Ketu/Ketu, qui occupe la maison VIII natale.
Le maître de I est en chute, affligé par la Lune, planète ennemie.
La santé est fragile.
Le maître de XII, Jupiter, fait une opposition au maître d'Ascendant, ce qui est dangereux pour la vie.
Pire, le maître de VIII, Soleil, occupe la maison I.
Puisque Saturne occupe un nakshatra de Ketu, qu'il est en chute, et que Ketu est en VIII activé par la période de naissance, le natif n'a pas survécu plus de quinze jours.
Il est né sans peau sur le dos (Saturne en chute maître de I).
Quel était son enjeu ? Quelle est la leçon que le natif en a tiré ? Aucune.
Professer qu'il faut apprendre et évoluer, c'est de la philosophie New Age.
L'hindouisme dirait qu'il paie ses débauches de ses vies antérieures... c'est presque pire.
Chacun conviendra que dans cet exemple extrême, les théories fantaisistes s'étiolent.
Dans les temps védiques (-1500 à -900), une autre considération métaphysique gouvernait la vie des gens.
Celle-ci était à des kilomètres de la notion de karma utilisé aujourd'hui en Inde.
Le Shivaïsme régnait, qui considère que Shiva, le principe de toute chose, est tout puissant.
Ainsi, considérer que Shiva ne peut pas faire le mal, ne peut pas commettre d'injustice, c'est ne pas considérer le grand principe comme absolu et capable de toute chose, miraculeuse comme atroce.
Toute l'existence était sous l'emprise des fantaisies de Shiva.
C'est lui, ce grand principe divin, qui décidait de notre sort.
Bien entendu, plus tard, on pouvait tenter de contre-carrer certaines afflictions.
Grâce au thème d'élection et en jouant avec la symbolique, ce qui pour les Sages est comme jouer le jeu de Shiva.
Ma vision est plus proche de celle-ci que de toute autre.
Certaines personnes auront un domaine défavorable.
Par exemple, je peux avoir une maison VII (le couple) affligée, ce qui sera diffiicile pour le domaine du couple.
Si je m'appelle Thérèse de Lisieux, je me fiche que ce domaine soit affligé, car je me voue au Seigneur.
Si je suis Jordan Marion - c'est-à-dire un être médiocre - cela est déjà plus embêtant, car celui-ci s'attache et risque d'en souffrir.
En revanche, la maison IX de Thérèse de Lisieux et de Jordan Marion peuvent être très favorisé, ce qui donnera une union avec Dieu pour la première et une transmission astrologique pour le second.
Tout cela pour dire que dans une existence, certains domaines sont favorables, d'autres beaucoup moins.
Il y a toujours moyen de favoriser ce qui est déjà favorable et d'alléger les afflictions.
Mais cela a ses limites.
Car si c'est la vie qui est en jeu, il est très difficile, sinon impossible dans ce cas de figure, de contrecarrer les fantaisies du Créateur...
ou bien... à quel prix ?
Une question complexe, qu'il n'est donc pas possible de résumer par "Il n'y a pas de thème difficile. Il n'y a que des enjeux à surmonter" !
Ces inepties, vous ne les trouverez pas seulement chez les astrologues de l'astrologie occidentale, mais souvent et en pire, chez les occidentaux qui font de l'astrologie indienne !
A demain,
Jordan
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