On me demande souvent :


Crois-tu à la destinée ?
Avons-nous un libre arbitre ?
Que penses-tu du déterminisme ? 

C'est pourquoi je prends le temps de répondre à ça en deux points. 


1) L'esprit de l'astrologue et du mage sont semblables


Les deux ont conscience de l'interconnexion de toutes choses.

Rien n'existe indépendamment. 

Il y a donc des conditionnements : ce sont les neuf planètes dans les nakshatras, ou demeures de la Lune. 

Le Soleil, Mars et Kethu par exemple, les planètes de Feu, sont particulièrement source d'agitation pour les nakshatras : ce seront des enjeux importants dans l'existence humaine. 
 

En connaissant nos conditionnements, grâce à l'astrologie védique, on arrive plus aisément à les transcender. 

Je pense sincèrement que la plus grande liberté de l'individu, qui est peut-être la seule, ce n'est pas d'avoir une emprise sur les événements, c'est d'avoir un regard changé sur les choses. 
 

Tout est question de conscience. 

Lorsqu'un proche décède, vous pouvez vous sentir abattu pendant le reste de votre vie, ou bien vous décidez d'accepter et d'avancer. 


Je sais : c'est peut-être difficile à lire pour certains. 

Mais c'est là une loi que je souligne.


C'est la grande liberté de l'individu : abandonner en se laissant porter par son karma, ou bien élargir sa conscience pour le transcender, ou du moins apaiser les afflictions. 

Punya est le mot sanskrit pour le karma positif. 


Lorsque les Yogi font tapas (l'ascétisme), ils augmentent leur punya et le dirigent vers l'humanité. 

Si l'astrologie était fataliste, il n'y aurait pas de vie spirituelle, pas de chemin, pas de Yoga. 

Krishnamurti, l'astrologue, déclare que le karma a de l'emprise sur la matière et la psyché, mais pas sur ce qui reste indéfiniment libre en nous, notre nature spirituelle. 

C'est elle que les astrologues, les yogi et tout chercheur spirituel cherche à retrouver, en enlevant des couches karmiques. 


2) Les Anciens ont toujours cherché à négocier avec les dieux, ou les astres.


Lorsque le roi allait mourir (prédiction via les éclipses par exemple), on changeait la place du roi, et on mettait un paysan à la place. On attendait six mois que le paysan meurt. Puis on remettait le roi sur son trône. 

C'est ce qui s'appelle négocier avec les dieux. 
 
Comment pouvons-nous négocier dans notre vie actuelle ? 

C'est assez simple ; il suffit de respecter le langage symbolique des astres, et donc d'apprendre l'astrologie. 

Si dans mon thème, je vois que je vais me faire agresser par une arme, je peux très bien m'inscrire à un cours d'essai de Kendo, où je me prendrai un coup sur la tête, certes, mais ne risquerai pas ma vie. 

Le principe est donc simple : je dois respecter la qualité de l'événement, car je n'ai aucune liberté sur elle. 


En revanche, j'ai toute la liberté sur la quantité, sur le degré de l'événement. 

Plutôt que de me faire écraser par un train, je me foulerai la cheville dans l'escalier. 

La qualité accidentelle a été respectée, mais le degré a été transformé via notre libre arbitre. 

Notre libre arbitre sur le plan de la matière a donc des limites. 

Toute la liberté, à mes yeux, repose sur notre conscience et sur la façon dont nous voyons les différents événements de notre vie. 

Bonnes recherches, 

Jordan 

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